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Lamborghini Superleggera.

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Au gréer d'une de mes balades, je suis tombé sur cette gallardo Superleggera, je n'ai pas pu résister à la tentation de faire quelques photos..

Je vous les met en ligne et vous informe de ces caractèristiques..

 

Très étroitement dérivée de la Gallardo « classique », elle en constitue une version dépouillée et radicale. Son moteur V10retravaillé et sa structure allégée font de la Gallardo Superleggera un véhicule beaucoup plus destiné à la piste qu'au grand tourisme. Une vocation sportive clairement revendiquée : en reprenant une appellation chargée d’histoire, la Superleggera se veut l’héritière d’une longue lignée sportive, puisant ses racines dans les origines du sport automobile.

Très puissante et efficace malgré une certaine tendance aux compromis dans sa définition, la Gallardo Superleggera se positionne sur le créneau des sportives extrêmes et concurrence des modèles à la « philosophie » comparable, principalement la Porsche 911 GT3 RS et la Ferrari 430 Scuderia. Confrontée à ces rivales, la Lamborghini tient son rang en opposant à l'agilité de la Porsche sa puissance, son adhérence et sa motricité. Mais elle s’avère toutefois moins aboutie que la Ferrari, redoutable sur route comme sur circuit.

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Pour la mise au point de la Superleggera, les ingénieurs de Lamborghini s’en sont notamment remis à l’un des axiomes les plus classiques de la quête de performance en automobile : réduire le poids.

La chasse aux kilos « superflus » s’est portée dans un premier temps sur la structure du véhicule, et concerne principalement la carrosserie dont bon nombre d’éléments métalliques cèdent la place à des pièces en fibre de carbone. Ce sont ainsi le capot moteur, le diffuseur arrière, les rétroviseurs extérieurs, le tunnel de transmission, l’aileron arrière (optionnel) et le carénage du soubassement qui cèdent la place à des équivalents en carbone. De la même manière, la surface vitrée du capot moteur exposant la mécanique aux regards, à l'origine en verre, est remplacée par une plaque de polycarbonate, tout comme les vitres latérales, désormais en Lexan.

 

 

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En ce qui concerne les dessous de la Gallardo, les modifications sont plus restreintes. La petite Lamborghini ne fait notamment pas l’économie de sa transmission intégrale, qui est pourtant une source potentielle de gains de poids importants quand on la remplace par une « simple » propulsion ; une telle modification permet par exemple à Porsche d'économiser plus de 50 kg sur sa 911 GT2 par rapport à la version Turbodont elle est issue. Une partie importante du gain provient de l’emploi de matériaux légers pour les trains roulants, avec un effort particulier concentré sur les masses non-suspendues ; la Superleggera est ainsi équipée de nouvelles jantes spécifiques de 19 pouces de diamètre, créées par OZ Racinget baptisées Scorpius. Forgées en magnésium, elles sont équipées d’écrous en titane. Les échappements sont eux aussi concernés par la cure d’allègement ; totalement inédits, ils offrent, outre un gain de poids, une sonorité plus marquée et plus agréable.

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Les efforts des ingénieurs de Lamborghini se sont également portés sur l’habitacle de la Gallardo. Là encore, les concepteurs ont privilégié un recours massif à la fibre de carbone, que l’on retrouve à divers endroits du poste de conduite : coque des sièges baquets, frein à main, volant, panneaux intérieurs des portières, console centrale, etc. Autre matériau privilégié par les concepteurs de la Superleggera : l’alcantara, tissu synthétique produit par la firme italienne du même nom, qui présente l’avantage d’être bien plus léger que le cuir tout en autorisant un aspect haut de gamme grâce à son toucher agréable. En sont notamment recouverts le tableau de bord, les sièges et la jante du volant.

Au final, le gain de poids obtenu par rapport à la Gallardo atteint 100 kg, notamment grâce à l’emploi intensif de fibre de carbone. Lamborghini annonce que 47 % de ce gain se situe dans l’habitacle, le reste provenant essentiellement de la carrosserie (17 %), des trains roulants (17 %) et du compartiment moteur (12 %). Ces valeurs sont révélatrices du fait que la Superleggera reste fondamentalement très proche de la Gallardo de série ; la grande majorité des gains de poids sont obtenus sur des points de détail, et notamment par le remplacement d’éléments « standards » par leurs équivalents réalisés dans des matériaux plus légers.

 

800px-Lamborghini_Gallardo_Superleggera_engine1.jpgOutre la réduction du poids, l'autre principale avancée proposée par la Superleggera concerne son évolution mécanique. C’est le second axiome clé de la recherche de performances : augmenter la puissance et améliorer son exploitation.

Principal objet du travail des ingénieurs de Lamborghini, le moteur V10 ne présente aucun changement majeur par rapport à celui de la Gallardo « standard »  la cylindrée notamment est inchangée – mais a reçu diverses modifications de détail. La principale évolution à y être apportée concerne la cartographie moteur – en quelque sorte la loi de programmation du boîtier électronique qui contrôle l’injection d’essence dans les cylindres. Revue, celle-ci permet de dégager un excédent de dix chevaux par rapport à la Gallardo de série, portant la puissance du moteur à 530 chevaux. Une progression qui peut sembler minime car ne représentant que 2 % de puissance en plus par rapport à la version SE, mais néanmoins importante compte-tenu du rendement spécifique atteint par le moteur – plus de 106 chevaux par litre de cylindrée, une valeur élevée pour un moteur atmosphérique – et qui offre une sensation de punch accrue dans les hauts régimes.

Autre élément retravaillé spécifiquement pour la Superleggera, la boîte de vitesses à commande séquentielle robotisée E-Gearest fournie de série, alors qu’il s’agit d’une option sur les autres modèles de Gallardo. Il est toutefois possible d’équiper la Superleggera d’une commande de boîte mécanique « traditionnelle », disponible sur simple demande en « option négative » gratuite. Entièrement revue, autorisant de meilleurs passages des rapports à la montée comme à la descente des rapports, la boîte E-Gear voit son fonctionnement amélioré et optimisé dans le cadre d’une utilisation sportive elle en devient même brutale lorsque réglée sur le mode Sport, générant des à-coups et de légères pertes de motricité.

Par ailleurs, de nombreux éléments périphériques de l’ensemble moteur-boîte se voient retouchés et optimisés. C’est notamment le cas des échappements, qui inaugurent de nouveaux collecteurs combinés à des silencieux réduisant les phénomènes de perte de puissance par contre-pression. L’admission – toujours variable, c’est-à-dire équipée d’un système permettant de faire varier le temps d’ouverture des soupapes en fonction du régime moteur et de la charge afin de permettre de combiner une certaine souplesse d’utilisation à bas régime avec une recherche de nervosité et de puissance dans les tours – est également revue pour permettre un meilleur remplissage des chambres de combustion et ainsi optimiser le rendement du moteur.

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Vue arrière..
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Demi avant.

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