24 HEURES DU NURBURGRING 2011.

Devant 220 000 spectateurs massés sur le mythique tracé du Nürburgring dans le massif de l’Eifel, le spectacle fut à la hauteur de l’événement avec une course excitante et spectaculaire qui couronne une nouvelle fois Porsche et le team Manthey qui l’emportent pour la cinquième fois lors des six dernières éditions avec la 911 GT3 RSR de l’équipage Marc Lieb (Allemagne), Timo Bernhard (Allemagne), Romain Dumas (France) et Lucas Luhr (Suisse).

Outre la victoire, le quatuor de la Porsche 911 n°18 signe également un nouveau record de distance de l’épreuve avec 156 tours couverts, soit 3958 km. Très populaire outre-rhin avec la présence de nombreux constructeurs, cette 39e édition se termine également par un podium de rêve avec la présence de trois constructeurs différents puisque Porsche devance BMW qui termine dans le même tour avec la M3 GT et un tour sur l’Audi R8 LMS.

1. Lieb/Bernhard/Dumas/Luhr (D/D/F/CH), Porsche 911 GT3 RSR, 156 tours

2. Müller/Farfus/Alzen/Lamy (D/BRA/D/P), BMW M3 GT, +4mn23.7s

3. Basseng/Fässler/Piccini/Stippler (D/CH/I/D), Audi R8 LMS, à 1 tour

VW Golf24, 24H du Nürburgring...

Les trois Volkswagen Golf 24 pouvaient entrevoir un bon résultat aux 24 Heures du Nürburgring, après de bons essais qualificatifs. C'est parmi les 30 premiers que s'était qualifiée la n°35 confiée à Franck Mailleux, Nicki Thiim, Peter Terting et René Rast. Durant les premiers tours, la Golf24 de pointe était remontée parmi les quinze premiers. Malheureusement, la marche en avant n'a pas duré avec plusieurs arrêts pour des contrôles de routine. Franck Mailleux était le dernier du quatuor à prendre le volant, avec une auto qui pointait à la 23ème place. Le Breton partait alors pour un double relais de nuit, mais la n°35 a abdiqué sur un problème de boîte de vitesses, Peter Terting rencontrant déjà un problème à la fin de son relais.

 

« Ce n'est évidemment pas ce que nous attendions » soulignait un Franck Mailleux un peu amer. « C'est bien dommage pour toute l'équipe de se retirer de la course. J'avais terminé mon premier relais avec beaucoup de plaisir en piste, un bon feeling et un rythme correct. Cela m'a permis de faire des chronos compétitifs autour des 8.55. Les conditions de piste n'étaient toutefois pas favorables avec l'arrivée de la pluie mais nous nous sommes montrés performants. Il est vraiment dommage de se retirer avec ces pépins de boîte de vitesses. C'était un honneur pour moi que de faire partie de Volkswagen Motorsport pour ces courses VLN que j'ai réellement apprécie, sachant que notre approche pour les 24 Heures était bonne. Malheureusement, la course n'a pas tourné en notre faveur, mais cela n'a rien à enlever à la compétitivité de la voiture. Merci à Volkswagen Motorsport pour avoir cru en moi encore une fois et j'espère bien que nous pourrons unir nos forces à nouveau dans l'avenir. » Les deux autres Golf 24 ont abandonnée, dont celle de Ekblom/Simon/Mortara/Mutsch suite à une sortie de piste de Edoardo Mortara en début de soirée.

Citation issue du communiqué du pilote

Pikes Peak 2011

Pikes Peak 2011 : Record battu par Tajima en Suzuki SX4 !

 

Depuis 2007, tous les participants de la catégorie “Unlimited” de Pikes Peak avaient en tête un chrono sous les 10 minutes. Nobuhiro “Monster” Tajima a remporté la victoire et le fameux record de la course.

C'est historique, le record de la piste de Pikes Peak est tombé. Tajima a parcouru la côte en 9:51.278 ce dimanche.

 

Une suzuki à part.

Pas très reconnue pour ses véhicules sportifs, Suzuki Auto est pourtant la reine de Pikes Peak depuis des années, de l'Escudo au XL7. En 2011, c'est ce SX4 qui a supplanté ses adversaires, en poussant à 910 chevaux un poids de seulement 950 kgs ! Rhys Millen n'a pu ni battre de record, ni passer sous les 10 minutes, se contentant d'un temps de 10:09.242 en seconde position.

 

Dacia en forme.

Jean-Philippe Dayraut n'est arrivée qu'en troisième place, mais la performance est honorable pour une première participation ! La Dacia Duster Pikes Peak a établit un chrono de 10:17.707 dimanche, pas assez pour la victoire mais le compte en chevaux n'était pas suffisant pour la haute altitude, les 850 ch passant à 550 ch à 4.000 mètres.

 

LA MINI COUPÉ AUX 24 HEURES NÜRBURGRING 2011.

UNE MINI DANS L’ENFER VERT

Quelques jours après sa révélation officielle, la Mini Coupé prend contre toute attente la direction du circuit du Nürburgring en Allemagne afin de participer ce week-end aux célèbres 24 Heures. Avec le WRC et la Countryman, le Mini Challenge et maintenant cette version d’endurance, Mini revient en force en compétition.

Petite mais costaud, la Mini Coupé n’a peur de rien en participant dans quelques heures aux 24 Heures du Nürburgring, une course d’endurance mythique outre-rhin qui utilise le circuit moderne couplé avec la célèbre boucle nord pour une distance au tour de 25 km. Sur ce tracé dénommé “l’enfer vert” par Jackie Stewart, la Mini Coupé va affronter des Porsche 911 en tous genres, des Audi R8 LMS GT3, des Mercedes SLS GT3 mais aussi des autos moins puissantes. Engagée en catégorie SP3T.

Cette Mini Coupé de course reprend la version de base John Cooper Works don le moteur 1.6 turbo développe désormais 250 ch pour 330 Nm de couple.

Affichant 1 100 kg sur la balance, la Mini Coupé de course est plus légère que sa future soeur de série et dispose également d’un kit aérodynamique bien utile en compétition et encore plus dans les grandes courbes du Nürburgring.

DACIA DUSTER NO LIMIT PIKES PEAK 2011.

LE CONSTRUCTEUR ROUMAIN RELÈVE LE DÉFI

Après les pistes verglacées de l’Andros, Dacia se lance à l’assaut de la course de côte la plus célèbre au monde, Pikes Peak au Colorado, avec un Duster “No Limit” spécialement fabriqué pour l’occasion et piloté par Jean-Philippe Dayraut, triple vainqueur du Trophée Andros.

La course vers les nuages de Pikes Peak aux USA va de nouveau attirer des pilotes de notoriété le 26 juin prochain sur son parcours de 20 km mixant asphalte et terre. Si les prétendants à la victoire sont nombreux, un petit français a décidé de relever le défi avec l’objectif de l’emporter et de battre le record détenu depuis 2007 par le japonais Tajima Nobuhiro dit Monster Tajima, avec une montée en 10mn01s42.

Engagé sur un Dacia Duster sur-mesure développé par les structures françaises Tork Engineering avec le concours de Sodemo pour le moteur et de Renault Sport Technologies, Jean-Philippe Dayraut va débarquer au Colorado avec de solides arguments, son talent, car on ne remporte pas le Trophée Andros 3 fois de suite par hasard, et son Dacia Duster très spécial. Impressionnant avec ses éléments aérodynamiques surdimensionnés, le Duster “No Limit” cache sous sa peau en composite un châssis tubulaire et le V6 3.8 de la Nissan GT-R développant 850 ch. Ce moteur est accouplé à une boite 6 vitesses séquentielle Sadev et la transmission est tout naturellement de type 4 roues motrices, une obligation pour prétendre l’emporter sur cette route de montagne qui s’élève jusqu’à 4 300 m.

Un Avion de Chasse....

Certains véhicules ne peuvent être décrits qu'avec des points d'exclamation. La Lamborghini Aventador en fait partie. 700 chevaux! Elle passe de 0 à 100 en 2,9 secondes!

 L'idée qui a présidé à la création de la Lamborghini Aventador est en fait étonnamment simple. Un moteur monstrueux, deux sièges en carbone monocoque et un toit en aluminium par-dessus le tout. Et voilà!

Comme de coutume chez Lamborghini, on n'échappe pas à l'exagération et à la caricature: des entrées d'air profondes comme les gorges de l'enfer, des lignes acérées et un échappement semblable à un canon à neige.



Le style d'un avion de combat

À plus! De 0 à 100 km/h en moins de trois secondes.

Nous allons essayer ce taureau sur la piste. Alors c'est parti: il faut d'abord ouvrir les portes papillon, s'installer confortablement dans les sièges baquet et examiner le superbe cockpit aux instruments de bord dignes d'un jeu sur PlayStation. Ensuite, il faut ouvrir le petit capot rouge qui recèle le bouton de démarrage. En appuyant sur ce dernier, les conversations cessent.

Par respect, et par peur pour les tympans. Le moteur douze cylindres hurle à la folie, comme s'il voulait faire tomber les murs en poussière. La folie s'empare du stand!

La force du taureau
C'est parti! Enfin, dans le cas de l'Aventador: on retient son souffle! Pendant un court instant, les roues se demandent si elles doivent opposer une résistance lorsque le V12 de 6,5 litres lâche ses 700 chevaux et son couple de 690 Nm (à 5500 tr/min). En un clin d'œil, elles se retrouvent scotchées à la route.

 

Ce monstre va aussi vite qu'une balle de tennis au service. L'Aventador passe de 0 à 100 km/h en seulement 2,9 secondes, et de 0 à 200 km/h en 8,9 secondes. La vitesse de pointe est limitée à 350 km/h. Freinage d'urgence à 100 km/h: les 30 mètres nécessaires à l'arrêt laissent sur la poitrine la marque de la ceinture de sécurité!

Monstre et gentleman
Le sélecteur de modes est tout simplement génial. En mode «Strada», les 4 roues motrices permettent d'atteindre des vitesses incroyables dans les virages. Dans ce mode conçu pour rouler en ville, la voiture a une légère tendance au sous-virage. Le mode «Sport» offre des performances sans remords. Avec ou sans l'activation de l'ESP, l'arrière de la voiture bouge aussi nerveusement que les passants qui prennent le monstre en photo.

 

Et ce n'est pas terminé: il y a encore le mode «Course». D'une longueur de 4,78 m et d'une hauteur de 1,14 m, l'Aventador pèse 1,6 tonne, ce qui ne l'empêche pas de posséder une tenue de route alliant puissance et adresse. La boîte séquentielle automatique à sept rapports engage chaque vitesse en 5 millièmes de seconde! En quelques secondes, le monstre fond sur une Volkswagen Polo. Avec son V12, l'Aventador l'avale complètement.

Une folie à un prix fou
Une «Murciélago light» qui limite électroniquement le plaisir de conduite? Allons bon! L'Aventador est plus brutale, mais aussi plus civilisée.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le prix de ce monstre, CHF 433'000.-, n'est pas exorbitant. Ah oui, une dernière chose, la consommation: 17,2 l/100 km. Rien de bien méchant pour une fusée homologuée pour la route.

AUDI A1 CLUBSPORT QUATTRO CONCEPT WORTHERSEE 2011

Incontournable rendez-vous des fans de personnalisation, le méga meeting autrichien de Wörthersee dédié aux VW et Audi accueil du 1 au 4 juin une invitée de marque avec l'A1 ClubSport Quattro Concept, un monstre unique et hors normes de 503 ch dans un format de poche !

Après le jeu des 7 familles de l’édition de 2010 durant lequel il avait dévoilé pas moins de 7 concepts préparés pour l’occasion sur la base de sa citadine A1, le constructeur aux anneaux a décidé de remettre le couvert avec cette même A1 en présentant cette année une seule et unique auto, mais pas n’importe quoi puisqu’il s’agit d’un concept extrême baptisé ClubSport Quattro Concept. Chez Audi lorsqu’il est question de préparation, on connaît la musique et parfois on se lâche à l’image de ce concept, unique bien entendu. La carrosserie bodybuildée se distingue par un bouclier avant aux larges entrées d’air, des ouïes d’air sur la capot, des ailes élargies, des bas de caisse, un diffuseur arrière en carbone ou encore un becquet de toit double aile.

 Posée sur des jantes de 19 pouces au design de turbine qui chaussent des pneumatiques en 255/30 ZR 19, l’A1 ClubSport se dote d’un système de freinage dérivé des supercars de la marque avec des disques carbone céramique pour l’avant. Unique en tout point de vue, l’A1 ClubSport est animée par le 5 cylindres 2.5 turbo que l’on retrouve dans le TT-RS et la nouvelle RS3 Sportback. De 340 ch dans sa version de base, le magique 5 cylindres allemand couplé à une boite mécanique 6 rapports et une transmission Quattro délivre désormais 503 ch. Une telle puissance dans un si petit gabarit, cette A1 est un véritable dragster et d’ailleurs elle s’offre le 0 à 100 km/h en 3,7 s. Même si cette A1 ClubSport n’est qu’un concept et que le constructeur allemand n’envisage pas une production, on rêve d’une RS1 équipée de ce fabuleux moteur 5 cylindres turbo, même avec 300 ch.